Quelques pas silencieux...

Ainsi, dans cette appréhension du temps qui passe devant soi et qui vient à nous dépasser... il restait la seule journée de vendredi pour faire bouger les choses et obtenir l'extension du visa...
Une seule petite journée...
En moi, l'envie de retrouver la fureur parisienne, mes amis, mes amours, l'iode breton, le parfum des longues soirées, l'été... même sous un crachin.
L'envie de poser mes valises sur le tarmac, et de féliciter ce voyage sans égal... avec la distance pour comprendre ce qui vient de se passer, les sourires par milliers qui s'accrochent à chaque pas, la valise qui, inlassablement, continue de rouler.
A l'aube de ce vendredi, je tremblais de joie à l'idée de ne pas savoir où je serais dimanche avec ce doux frisson du voyage.
Mieux...
La veille, j'avais contacté l'assistante du ministre de l'éducation pour l'informer de ma situation. Je brûlais de savoir comment tout cela allait s'organiser en un temps si court.
Et vendredi matin, dès l'aube, le téléphone s'est mis à sonner, à trembler, à courir... oui, les lettres s'écrivaient, le dossier gonflait, preuve que mon départ ne pouvait pas être programmé pour dimanche...

Tout, le ministère de l'éducation a tout pris en main pour faciliter les démarches. Et je les remercie...

Seulement, le dossier se trouve actuellement dans le bureau du premier ministre (assistants)... et nul ne connait encore la réponse.

Ils délibèrent sur mon sort...

/Affaire à suivre...

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