Paul Morand. Eloge du repos
L'avion prend son envol et survole une dernière fois l'Ile Maurice...
Avant de céder à la fatigue et de fermer les yeux pour un long sommeil, je me laisse séduire par un thé aux saveurs particulières. A travers le hublot, l'oeil contemple une dernière fois les champs de canne tandis que la main gauche saisit machinalement un sucre. Mais ce sucre-là reste un instant suspendu au-dessus de la tasse... Les montagnes soudain disparaissent et, demeure, infatigable, le cri du Morne Brabant.
Le 1er février 2010 marquera le 175ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage.
De nouveau, le continent africain va être survolé et, progressivement, le voyageur quitte ses chaussures légères pour ses chaussettes de laine...
Les images défilent et me rappellent combien j'ai pu travailler dans des conditions optimales en ne subissant à aucun moment les turbulences de l'homme méfiant et sceptique, chères à nos sociétés occidentales...
Lorsque les yeux se ferment, l'esprit se laisse bercer par le chant de la langue créole et l'espoir de prolonger la magie du voyage...
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