Le petit-déjeuner va être servi vers 5h30 du matin. Le soleil rougeoit... et nos montres vont être avancées de 3 heures. Une certaine agitation anime l'avion tandis que je découvre le littoral mauricien, ses monts et ses côtes.
Nous quittons l'automne pour l'été, le froid pour la chaleur et l'humidité. L'oiseau s'approche lentement de l'Ile Maurice et la survole. D'un seul regard, je comprends immédiatement : oui, la roulotte c'est possible. Les paysages bien que variés, montrent des espaces plats, de la verdure. L'Ile déploie ses palettes de couleurs, les nuages serrés au-dessus de la plaine centrale, se dissipent quelques kilomètres plus loin... Les montagnes aux noms charmeurs accueillent le visiteur pour lui livrer le secret de son histoire...
Et l'oiseau atterrit en avance sous les applaudissements des voyageurs.
Depuis un mois, une seule question m'habite : trouverons-nous des chevaux, et comment réussir la construction d'une roulotte en un temps si court.
Qui pourra la construire ?
Toutes les démarches entreprises en France (transport de Quidam, fret, avion cargo) ont abouti à une seule possibilité : la réponse se trouve à l'Ile Maurice.
Je sais depuis mon enfance que l'Ile Maurice est adepte des courses (Champ de Mars).
en posant le pied sur le sol mauricien, je formule l'espoir de ne pas repartir dix jours plus tard sans réponse, sans solution.
Affaire à suivre...
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