La mer – partout la mer rode, et elle vous enveloppe de son doux parfum… 
Tout vous conduit vers elle, vous attire, vous électrise, comme l’enfant qui vient de naître ouvre la bouge et cherche le sein de sa mère… 
il y quelque chose de maternel dans cette quête, ou plutôt devrais-je dire, d’essentiel. Et du lait, il en coule à flot. Un vaste horizon de noix de coco à vous faire saliver... 
Alors, ne nous voilons pas la face, l’île Maurice ne peut être contée sans évoquer son littoral qui, du nord au sud, offre des paysages variés. Des cotes déchiquetées du sud aux plages voluptueuses du nord, à la face ventée de l’est et au bord assoupi de Flic en Flac, les vents ininterrompus soufflent d’un côté et relâchent d’un autre… 
Ainsi, force est de constater que l’île Maurice ne se résume pas. 
Elle ôte son voile avec pudeur, et, sans se presser, elle libère quelques arômes au gré des balades… et puis, avec grâce, elle se retire en silence, laissant son sujet en pleine méditation…
La mer retentissante et les plages sonores
Tout vous conduit vers elle, vous attire, vous électrise, comme l’enfant qui vient de naître ouvre la bouge et cherche le sein de sa mère… il y quelque chose de maternel dans cette quête, ou plutôt devrais-je dire, d’essentiel. Et du lait, il en coule à flot. Un vaste horizon de noix de coco à vous faire saliver... Alors, ne nous voilons pas la face, l’île Maurice ne peut être contée sans évoquer son littoral qui, du nord au sud, offre des paysages variés. Des cotes déchiquetées du sud aux plages voluptueuses du nord, à la face ventée de l’est et au bord assoupi de Flic en Flac, les vents ininterrompus soufflent d’un côté et relâchent d’un autre… Ainsi, force est de constater que l’île Maurice ne se résume pas. Elle ôte son voile avec pudeur, et, sans se presser, elle libère quelques arômes au gré des balades… et puis, avec grâce, elle se retire en silence, laissant son sujet en pleine méditation…La mer retentissante et les plages sonores dialoguent comme l’amour et l’amitié autour de la forêt vaste
où les cocotiers tamisent la lumière entre leurs palmes d’or
Et voici qu’enivrées par l’audace de leur vol
de blanches mouettes rayent d’argent l’espace
Entre l’eau déferlante et la forêt muette
Entre ces voix du ciel et ces voix de la terre
Qu’ont les oiseaux et les insectes
L’heure passe et les cocotiers s’épanouissent
Ils écoutent monter leurs sèves
et descendre la coulée du soleil couleur de miel et d’ambre
au long de leur colonne et de leurs feuilles lisses
ineffable stupeur de la vie en sa force
qui mûrit saintement dans la palme et l’écorce
Avec d’obscurs frissons et de lentes délices
ils aspirent la vie aux limbes de la terre
puis au vide ébloui du ciel
Et le mystère de leur communion double est si manifeste
que les grands cocotiers demeurent sans un geste
parmi l’air immobile
et que la palmeraie
ainsi qu’un temple où vit la déesse incréèe -
révèle une présence invisible et sacrée.
Robert Edward Hart.
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